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Présentation des exposants de " Passage " en 2016


Les exposants:
Édouard Leblanc

Intéressé par le monde de la photographie depuis 1972, Édouard Leblanc réalise assez tôt les exigences techniques requises pour faire de la photographie, particulièrement en noir et blanc. Des voyages avec sa compagne le font se tourner vers le numérique en 2000 avec les compacts dotés du maximum de résolution possible à l’époque. Sa passion pour la photographie a véritablement pris son envol avec l’achat d’un réflex et un cours d’initiation avec Serge Boudreau en 2009.  Un atelier d’un jour avec le photographe François Gaudet, à Summerside, l’avait convaincu de la nécessité de progresser avec le bon équipement.
Édouard aime partager les connaissances qu’il acquiert en photographie et techniques. C’est de lui qu’est venue l’idée de fonder le Groupe F8, grâce aux réseaux sociaux. Ses photographes préférés sont Depardon, Bernard Plossu, Saul Leiter, Alex Webb, etc. Son travail le fait œuvrer en pleine nature et il fut gardien de l’île Brion durant plusieurs années, ce qui laissait beaucoup de place pour l’écriture et la contemplation. Il publiait d’ailleurs, il y a quelques années, un recueil de poèmes « Mémoire de poète » avec sa conjointe et artiste, Carole Piedalue. Son univers, partagé entre l’art et la nature, ne peut que lui faire suivre le chemin du photographe. Ses essais de nature morte, photographies monochromes ou couleur, ses compositions successives progressent à un rythme régulier, tels son passage entre le travail et le loisir, les obligations et les voyages. La photographie illustrant l’exposition du groupe et son logo intitulé «Passage obscur», est une se ses belles réalisations.
Christian Fortin
Christian est le président actuel du groupe. On entend par président, celui qui l’anime et aide à trouver les thématiques, à susciter les échanges. La passation des pouvoirs se fait, dans un groupe virtuel, d’une manière très simple et les votants aiment l’énergie démontrée par cet arrivant plus tardif du groupe. Christian maîtrise plusieurs techniques de la photographie de paysage, qu’elle soit d’une nuit étoilée, d’une aurore boréale ou d’une belle chute d’eau.  Ses photographies d’oiseaux sont également magnifiques et l’on peut voir plusieurs de celles-ci sur son compte Flickr où il partage la beauté qui l’entoure au quotidien et au cours de ses voyages.
Nathalie Garceau
Nathalie Garceau explore la photographie depuis plusieurs années.  Pour elle, photographier c’est enregistrer la vie qui passe,  la sienne et celle des autres…  Au cours des dernières années, les images qu’elle nous offre témoignent de plus en plus des événements de sa vie et de son rapport aux autres.

Demeurant fidèles à l’anecdote quotidienne, ses images témoignent du regard qu’elle pose sur le monde qui l’entoure et sur sa propre vie.  Mariant photographie numérique et argentique, elle est continuellement en quête du geste, du déclenchement juste.

Consciente de la vie qui passe et de sa fragilité, sa photographie nous offre l’essentiel dans un regard lucide, empreint de simplicité et de véracité.

 
Hélène Chevarie
La photo est sûrement pour elle le prolongement de son obsession depuis l’enfance à vouloir capter des moments, des lumières ou couleurs différentes chez des sujets vivants ou paysages autour d’elle. Très jeune, elle prenait toutes les images et photographies sous sa main pour les reproduire en dessin et, en vieillissant, lors de ces portraits au fusain, c’est ces éclairs fugaces de l’instant présent qu’elle aimait figer, faute d’avoir un appareil photo.
Sa première admiration de la photographie artistique vient d’un album de la Québécoise Kéro, dans les années 70. Elle fut ébahie de constater comment une autre personne avait la même vision qu’elle, des lignes d’ammophiles jouant dans le sable, et avait su les capter si élégamment en une simple photo monochrome. Mia & Klaus vinrent ensuite encore susciter son désir de faire un jour de la photo. Mais c’est définitivement une photographie de son père, réalisée par un ami de la famille venu aux Îles en 1985 avec son équipement Nikon, qui lui a confirmée que la photographie est un art à part entière comme la peinture qu’elle pratique de plus en plus occasionnellement… Tout ça lui semblait alors accessible et possible.
 Malgré l’achat de plusieurs boîtiers automatiques et compacts numériques, c’est pourtant seulement en 2007 qu’elle commence sérieusement à s’y mettre, avec un premier réflex et un objectif 400 mm lui permettant de capter les oiseaux et les renards qu’elle affectionne particulièrement.  Le partage de ses photos sur le compte Flickr lui permet alors de communiquer avec toute une communauté de passionnés. Plusieurs de ces rencontres virtuelles ont amené des étrangers à venir découvrir les Îles et certaines de ces amitiés demeurent, depuis bientôt dix ans, sans même que l’on se soit vu. La photo peut voyager plus facilement que l’humain et c’est ainsi que le groupe virtuel F8 fut fondé.   Cette première exposition ne fut guidée que par le thème « Passage », porteur de multiples sens. Les saisons, les marées et son père, toujours actif, continuent à nourrir son besoin de figer l’instant émouvant du présent.
Nadia Brodeur
Nadia occupe depuis de nombreuses années un emploi au parc Forillon. Responsable cet été de la formation de 9 étudiants, elle ne peut assister à cette exposition, mais est toujours enthousiaste à l’idée de vivre une nouvelle expérience. Sur son compte Flickr, elle affirme que la photographie est une activité très zen. Dotée d’une grande sensibilité, et de nature contemplative; c’est un passe-temps très apaisant qui lui apprend à voir le monde…

Pas trop puriste… en ce sens que pour elle, une photo, c’est une photo… C’est un instant figé… Celles de moindre qualité ont aussi leur beauté, à son avis. Elle aime par exemple l’exploration, rouler en auto avec l’appareil en vitesse un peu plus lente… et voir ce que le capteur a « vu » ou bien faire des clichés avec son iPod.
Née de l’union d’une Gaspésienne et d’un Madelinot, Nadia est grandement inspirée par la culture maritime, les cycles de la nature, les signes du temps qui passe. Figer une fraction de temps et pouvoir la contempler à satiété est ce qui la motive à partir, caméra au cou, à la découverte des lieux qui l’entourent.
 
Alain Richard
Alain Richard achète sa première caméra en 1989. Étudiant en biologie et captivé par les animaux, particulièrement les oiseaux depuis un voyage à l’Île Brion, il désirait immortaliser ses trouvailles ornithologiques comme dans les livres. Avec un matériel non adapté à ce type de photos, il délaisse un peu ce monde jusqu’en 2005. Son nouvel équipement et objectif plus puissant procurent alors des images très ordinaires, mais lui permettent de s’amuser un peu et de progresser dans la photographie animalière.
Après quelques milliers de clics et de nouveaux investissements, il commence à soumettre quelques clichés sur un site de photo animalière où les usagers émettent leurs commentaires. Il y a appris beaucoup, surtout au niveau technique, bien que le genre de photos appréciées était surtout de type « field guide ». Alain Richard, en passionné de nature et de photographies qu’il est, n’hésite pas à partager ses conseils sur les multiples appareils qu’il a exploités.  En plus de fréquenter les milieux humides des Îles pour son travail en kayak ou à pied, il œuvre depuis de nombreuses années à l’inventaire des oiseaux des Îles. Certaines de ses photos d’oiseaux sont absolument renversantes et on lui suggère souvent de les publier dans son propre livre!  Pour l’exposition, il présente une photographie animalière d’un sujet différent de ce qu’on connait de lui, offrant un clin d’œil au tracé quotidien des vaches qui arpentent les buttes jusqu’à en creuser leur propre « passage »
Frédéric Harnois
Frédéric est la plus récente recrue de l’équipe. Il a découvert sa passion à travers les voyages pour ensuite les incorporer dans les autres sphères de sa vie.
Pour lui,  la photographie n’est pas simplement une technique mais une façon de capturer le moment, et il dit que «parfois l’arbre derrière nous permet d’en saisir plus». Il n’a jamais travaillé avec la pellicule et comme jeune père,  la photo s’oriente beaucoup actuellement sur ses enfants. Cela ne l’empêche pas de savoir capturer avec justesse leurs jeux d’enfant et l’innocence dans leurs yeux. Son intérêt franchit plusieurs aspects de la photo, qu’elle soit de nuit, de paysages ou de personnages. Les défis, exercices ou thèmes du groupe sont une opportunité ou un prétexte pour prendre le temps de faire autre chose et de pouvoir se comparer tout en progressant au niveau technique. Tout comme Nadia, qui est une jeune maman, Frédéric partage son temps entre le travail et sa famille actuellement, en maintenant un lien vers sa passion pour l’art photographique.
Daniel Miller
Daniel Miller nait le 24 septembre 1960 dans la région de Québec. Intrigué par l’appareil  photographique dès son enfance, c’est principalement à l’adolescence que s’affirme une passion qui ne le quittera plus.  En 1984, il quitte sa région natale et s’installe aux Îles de la Madeleine où il assume les fonctions de photographe commercial, photographe de presse ainsi que d’aide-cameraman.
En 1988, il publie « De visages en vies sages » ainsi que « Sonnets du temps qui court », en 1989, aux éditions Marées basses, en collaboration avec l’écrivain et poète Sylvain Rivière. À la fin des années 80, il s’installe à Montréal et entreprend des études en photographies à l’Université Concordia. Le portrait en studio, avec éclairage diffus, ainsi que la photographie quotidienne et de rue, sans mise en scène ni intervention, sont les aspects qui l’intéressent le plus pour leur authenticité. Les images réalisées au cours des quarante dernières années témoignent de son intérêt pour une approche humaniste de la photographie.
La majorité de son travail fut réalisé principalement en noir et blanc, considérant que cette approche monochrome suggère un regard avant tout centré sur l’essentiel. Ses influences ? Willy Ronis, Richard Avedon, Robert Frank, Édouard Boubat, Henri Cartier-Bresson, Raymond Depardon, Nicolas Nixon, Mary Ellen Mark. 
Au cours des dernières décennies, il a à la fois occupé les fonctions d’intervenant social, d’instructeur dans le domaine des arts martiaux et de photographe.  Depuis 1984, son travail a fait l’objet de plusieurs expositions solos et collectives. Si l’on tient compte de son expérience combinée à ses expositions et publications, Daniel est le photographe le plus aguerri du groupe et il a la générosité de partager son savoir.

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