Après plus d’un mois de confinement, des mesures drastiques de contrôle des entrées aériennes et maritimes pour des activités essentielles, et une panne d’internet qui a pu être rétablie heureusement au bout d’une journée, je me rends compte comment nous dépendons de ce lien, de ce câble sous-marin!
Cette photo illustre bien le câble de fibre optique qui permet aux Madelinots d’avoir ses communications. Imaginez s’il s’était rompu en pleine pandémie! Imaginez l’isolement encore plus grand dans lequel on se retrouverait. Jusqu’ici, on peut voir nos proches avec un mobile ou iPad (mais les aînés branchés ne sont pas si nombreux aux Îles!).
On peut surtout les appeler ou cogner à leur fenêtre pour un coucou improvisé. Mais si nous devions subir encore une panne générale comme celle du 29 novembre 2018, et ce, en pleine pandémie, la situation changerait drastiquement.
Non, je ne veux pas être un héron de mauvais augure, mais ma panne d’internet m’a angoissée l’espace d’un moment (et le temps est maintenant assez relatif puisque nous n’avons plus rien pour vraiment le mesurer). Comment continuer le télétravail? Notre quotidien ne tient qu’à ce fil. Un gros câble qui se fait malmener dans le fond du golfe depuis des décennies. Ne l’oublions pas surtout! Toutes les mesures de relance de l’économie tiennent à ce lien. C’est le seul vrai contact avec le continent que nous devons conserver, peu importe les mesures de distanciation.
P.S. Mon prochain article portera sur mon retour à la création. J’ai du écouter le magnifique film québécois Il pleuvait des oiseaux, pour vraiment retrouver ce besoin de créer…